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BRILLON en BALADE, par Jean-François - Page 3

  • Le Mardi Gras

    Histoire recueillie par Mme Renée MAIZIERES et corrigée par l’auteur.

     

    J’va v’raconter l’histouaire de l’Emile MATTRAT, qu’on appelôt le Mardi gras,v’savez bin, ç’atôt l’gaçon daou Batisse, minme qu’il avôt in-ne sœur, la Chochotte et daoue frêres : le Bolo et l’Quibri. Le Mardi-gras atôt mairii à la Lichette, i d’meurôt à couté d’chiz l’COLLIN. In bé jou, i avont évu in piot, ce mandrin lâ gaoulôt tourtoute la neuïtie et l’Emile ne pelôt dormin. La Lichette dit à s’n’houme : « laïe min keuïchie d’vant aoue bin bicie l’piot ». Ma l’Emile qui s’aimôt bin et qu’atôt cabochu coume in âne rouge, dit en pietolant autou d’la tâle : « je n’keuïch’ra-me à l’érielle et je n’biss’ra-me ». In-lâ, la Lichette passôt tourtous los souaires pa d’ssus l’vâtre de s’n’houme et bissot l’piot qui n’velôt dormin, le manre. Mâ in-ne fous hodaïe de s’urlever à cul d’pannè d’ssus l’pavé, la Lichette ai évu in-ne boûne avisôtte, lée monta au gurnée et dévala auss’tôt avo in fi d’archo qui attachôt dos caubilles. Elle l’attacha au debout d’le bie et s’rekeuïcha à l’érielle. Inlâ, lie pelôt bicie et r’bicie padant qu’l’Emile ronflôt coume in-ne locomotive. Si bin qu’au jou quand lè Mardi-gras douvri los zeuïes, il hurla, tourtou hursé : « ah la gace, lée m’ai sohie la boudotte ».

    Ces personnages ont existés, ainsi que les sobriquets dont ils étaient affublés. il s'agit des membres de la famille Mattrat: Jean-Baptiste le père (le Batisse), les enfants, Nicolas Alcide (le Bolo), Achille Aimé (le Quibri), Céleste (la Chochotte) et Michel Emile (le Mardi Gras) marié à Célestine Virginie Thémelin (la Lichette) sa femme.

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  • Brillon en émoi

    Après la capitulation de Napoléon III à Sedan , le 2 septembre 1870 , la guerre est perdue , c’est la fin du second Empire . A Paris , le peuple acclame la République , un gouvernement de défense nationale est présidé par le général TROCHU . Le 19 septembre , les troupes Prussiennes encerclent Paris . Le premier service postal aérien en ballon est établi entre Paris assiégés et la province . Entre le 23 septembre 1870 et le 28 janvier 1871 , soixante-six ballons postes ont quitté la capitale , transportant 2.500.000 lettres , pesant 11.000kg . C’est l’épopée de l’ un d’eux que je vais vous conter : Le 14 octobre 1870 , à la gare d’Orléans , aujourd’hui gare d’Austerlitz , entre 9h 45 et 10h du matin s’envole le GODEFROY-CAVAIGNAC , propriété de l’administration des postes . Dans la nacelle , ont pris place l’aéronaute Mr GODARD père GodardPére.jpg, Mr de KERATRY membre du gouvernement de la défense nationale et son secrétaire Mr SPULLER . Ils emportent également 300kg de dépêches et six pigeons  . Après avoir parcouru quelques 336km , le ballon cherche à atterrir . C’est à ce moment là que la population de Brillon est mise en émoi et se dirige en foule vers la ferme de la BENOYERE (ferme St-Michel) , écart de Brillon . kertatry-portrait.jpgLa cause de ce remue-ménage est ce ballon qui vient de passer au-dessus de Brillon et qui cherche à opérer sa descente , demandant assistance pour l’aider et faciliter son périlleux atterrissage  Ayant passé au-dessus de Bar-le-Duc , alors occupé par l’ennemi , nos hardis aéronautes se rendent compte du danger et ne se soucient guère de tomber dans les griffes Prussiennes , ce qui rendrait non seulement leurs peines et les dangers courus inutiles , mais leurs personnes ainsi que les dépêches dont il sont porteurs pourraient prendre une autre direction que celle initialement prévue . Après bien des évolutions , marches et contremarches , l’ancre ne voulant pas mordre , les habitants accourent à l’appel des aéronautes , finissent par avoir raison de l’immense machine et l’amènent à terre , où aussitôt parvenue , c’est à qui mieux-mieux fait les plus belles entailles dans ses flancs  pour hâter l’expulsion des gaz et en même temps pour faire disparaître le plus vite possible toute trace de descente . Ce qui donne tant d’ardeur aux  habitants pour enlever tout ce qui est à terre , c’est que comme il a été dit plus haut , Bar est envahi , les allemands ont aperçu le ballon et se sont mis à sa poursuite , et n’ont quitté la dite poursuite qu’à deux kilomètres à vol d’oiseau du lieu d’atterrissage , endroit qui leur est impossible de préciser grâce à la forêt du haut-juré . Les passagers du ballon , lâchent leurs pigeons voyageurs et remettent leurs dépêches en bonnes mains , se dirigent sur Haironville et de là gagnent Chaumont , laissant à Mme X .. , directrice des postes à Saudrupt , le soin de faire parvenir les lettres .818_001.jpg Deux habitants de Brillon , qui se rendaient au bois chercher leurs fournitures avec une charrette et un cheval , MM Adolphe CHODORGE entrepreneur de maçonnerie , et Firmin CHODORGE menuisier , sont réquisitionnés avec leurs voitures pour ramener les dépêches à Brillon et les mettre en sûreté en attendant les ordres de la directrice des postes , prévenue par un express . Cette dame , aussitôt rendue pour procéder à la diffusion des lettres , reconnaît que l’opération est impossible pour une personne seule , surtout à proximité de l’ennemi comme elle l’est , et se résout de les expédier sur Chaumont , non occupé . En conséquence , après avoir préparé des passeports et les papiers nécessaires pour trouver aide près des municipalités situées sur le trajet , elle se met en devoir de trouver les hommes nécessaires . Les deux hommes qui acceptent de rendre les dangereux colis à destination sont encore nos deux braves Brillonnais . Séance tenante , posant à terre les cinq sacs de dépêches , il se mettent en devoir de préparer leur expédition ; Après avoir étendu un lit de paille très propre sur la voiture , ils déposent les cinq sacs sur lesquels ils remettent un autre lit de paille , ainsi que sur les cotés , et par-dessus le tout , une couche de fumier , pour donner le change en cas de rencontre fâcheuse . Et hue cocotte , les voila partis à cinq heures du soir . La nuit les trouve à peine à quatre kilomètres du pays , un marche en éclaireur , avec sa fourche , l’autre conduit le cheval à tour de rôle , s’arrêtant à l’entrée des villages ; l’un garde la voiture pendant que l’éclaireur , après avoir frappé à bon nombre de portes et pour cause , personne ne répond  craignant voir apparaître une barbe rousse , fini par trouver un habitant un peu plus luron que les autres qui , par l’entrebâillement d’une porte ou de derrière les volets , le renseigne tant bien que mal , si l’ennemi est signalé  , car s’il tombe sur une patrouille allemande , ce n’est pas la légère couche de fumier qui les eut sauvés , le fumier ne se conduit pas à deux heures du matin . Enfin ils arrivent à Joinville où la garde nationale , sous les armes , les arrête et les conduit au poste , sur leur demande , et où Mr le Maire leurs distribue des vivres pour se réconforter , n’ayant pas mangé depuis la veille à midi . Il est quatre heures du matin . On attelle un cheval frais à la charrette et les voilà en route pour Chaumont , où ils arrivent dans la matinée , heureux d’avoir mené à bien leur entreprise , heureux de penser que par leur courage une multitude de lettres allaient rassurer des milliers de famille en proie à des transes mortelles au sujet d’êtres qui leur sont chers . Après avoir été comblés d’éloges et chaudement félicités par Mr le directeur des Postes , par Mr le Préfet , Mr GODARD veut récompenser nos deux héros en leur offrant une somme d’argent ; mais l’un d’eux lui répondit «  ce que nous avons fait , et ce que nous sommes encore prêts de recommencer , ce n’est pas pour de l’argent , nous n’avons fait que notre devoir  » . Quel bel acte de courage et de patriotisme .

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    Notes : la partie majeure de cette article est tirée d'un article de l'Indépendance de l'Est du lundi 8 et mardi 9 février 1897. On peut également consulter les sources suivantes : Recueil des dépêches télégraphiques officielles publiées pendant la durée de la guerre 1870-1871, Morlaix, typographie de J Haslé, 1871, page 56. Le Petit Journal du mercredi 19 octobre 1870. Les Allemands à Bar-le-Duc et dans la Meuse 1870-1873, par M J-J Laguerre, Bar-le-Duc, 1874, page 131. Les ballons montés, éditions Aramis, 2003.

  • 25 octobre 1914

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    Marcel Léon Jean Périnet est Mort pour la France le 25 octobre 1914 devant Pervyse en Belgique. Il était né le 20 mai 1892 à Brillon (55). Il est le fils légitime de Paul Jean-Baptiste PERINET, représentant de commerce et de Marie Célénie MATTRAT, épicières. Il a deux sœurs Madeleine Eudoxie Charlotte et Suzanne Françoise Gabrielle. Il est ingénieur électricien. D'après sa fiche matricule  il fait son service militaire à Bar-le-Duc au 94e RI à partir du 25 mars 1913 comme engagé volontaire et devient caporal en décembre.

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  • 25 octobre 1914

    Charles Joseph Leprêtre est Mort pour la France le 25 octobre 1914 devant Pervyse en Belgique. Il était né à Brillon le 31 janvier 1882 à Brillon (55). Il est le fils légitime d' Abdon LEPRÊTRE, carrier et de Barbe Rose JOLIBOIS. Il a pour frères et sœurs : Marguerite , Jean Baptiste Léonor , Camille Théophile , Achille et Ladie Juliette. Il est cultivateur. D'après sa fiche matricule  il fait son service militaire à Bar-le-Duc au 94e RI du 14 novembre 1903 au 20 septembre 1904. Il est rappelé sous les drapeaux le 1er août 1904 au 94e RI.

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  • 10 septembre 1914

    Le deuxième Mort pour la France à été tué au combat de Rembercourt aux pots en Meuse le 10 septembre 1914 et pourtant ce n'est que le 27 mars 1917 que le tribunal civil de première instance de Bar-le-Duc le déclare Mort pour la France et la transcription sur l'état civil de Brillon est faite le 5 avril. Il s'agit de Louis Edmond Leroux né à Brillon le 2 mars 1884, fils de Nicolas Joseph, scieur de long et de Mathilde Chodorge. Il a deux frères et une sœur. Le 17 novembre 1908, il épouse Pauline Léonie Martin, ils ont deux enfants André et Madeleine , il est cultivateur.

     

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    D'après sa fiche matricule il fait son service militaire à Bar-le-Duc au 94e RI du 10 octobre 1905 au 28 septembre 1907. Il est rappelé sous les drapeaux le 1er août 1904 au 29e bataillon de chasseur à pied. Il est tué au combat de Rembercourt aux pots le 10 septembre 1914.

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  • 22 août 1914

    Le premier Mort pour la France à été tué au combat de Fillières en Meurthe et Moselle le 22 août 1914 et pourtant ce n'est que le 15 avril 1920 que le tribunal de Bar-le-Duc le déclare Mort pour la France et la transcription sur l'état civil de Brillon est faite le 25 avril. Il s'agit de Gaston Charles Sancier né à Brillon le 24 avril 1890, fils de Joseph Charles et Flore Thémelin, il est charpentier maçon.

     

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    fiche matricule

    D'après sa fiche matricule, il est dirigé le 9 octobre 1911 sur le 29é bataillon de chasseurs à pied, mais est réformé temporairement le même jour. Reconnu propre au service armé le 11 novembre 1912, il est incorporé au 154é régiment d'infanterie comme soldat de 2é classe. Médaillé militaire à titre posthume au JO du 8/11/1921, soldat brave et dévoué. Est tombé glorieusement pour la France le 22 août 1914 à Fillières. Croix de guerre avec étoile de bronze.

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    fiche décès

  • 16 août 1914

    N°27 : convocation

    Le conseil municipal de la commune de Brillon est convoqué d'urgence le seize août 1914 à l'effet de rechercher les meilleurs moyens pour effectuer rapidement les battages de blé

    A Brillon ce 16 août 1914, le maire

    N°28 : mesures pour assurer d'urgence le battage du blé

    Séance du 16 août 1914

    L'an mil neuf cent quatorze, le seize août, le conseil municipal de la commune de Brillon s'est réuni au lieu ordinaire des séances sous la présidence de M Heuillon C, maire

    Etaient présents : MM Thémelin, Martin, Chodorge Alcide, Drouot, Chodorge G, Thirion, Chodorge P, Heuillon adjt, Heuillon maire

    M le président donne lecture d'une lettre de M le préfet en date du 14 août 1914, invitant les autorités municipales à organiser la main d'œuvre en vue de procéder aux battages dans le plus bref délai pour la transformation urgente du blé en farine.

    Le conseil, après en avoir délibéré, considérant que la plus grande partie des blés est encore aux champs, que la plupart des batteurs patentés sont à l'armée, qu'il est impossible d'effectuer à bref délai la totalité des battages; reconnaissant néanmoins que les circonstances exigent de tenir prête une certaine quantité de blé battus, tant pour les besoins de la population civile que pour l'approvisionnement de l'armée; décide : une annonce sera faite immédiatement, invitant les propriétaires à battre sans délai pour fournir 40 quintaux de blé destinés à former une réserve de farine de 25 quintaux environ, dont l'achat a été décidé dans la séance du 12 août, les prévenir d'avoir en plus un stock de blé battu afin de pouvoir si besoin est, livrer sans retard des réquisitions possibles de l'autorité militaire et de faire en sorte de renouveler ce stock au fur et à mesure des livraisons.

    Le tableau ci-dessous a été transmis à M le préfet

    Surface totale cultivée en blé 100 hectares

    Rendement moyen de l'hectare 8 quintaux

    Quantité totale récoltée 800 quintaux

    Fait et délibéré en séance les jour, mois et an dits

    Suivent 8 signatures

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  • 12 août 1914

    Premières délibérations municipales suite à la déclaration de guerre

    N°24 : Convocation

    Séance du 12 août 1914

    Le conseil municipal de la commune de Brillon est convoqué d'urgence pour le douze avril mil neuf cent quatorze à l'effet de délibérer sur les mesures à prendre pour assurer la rentrée des récoltes et l'alimentation de la population pendant la durée de la guerre

    A Brillon le 12 août 1914

    Le maire, C Heuillon

    N°25 : Mesures à prendre pour assurer la rentrée des récoltes et l'alimentation de la population pendant la durée de la guerre.

    L'an mil neuf cent quatorze, le douze août, le conseil municipal de la commune de Brillon s'est réuni au lieu ordinaire des séances sous la présidence de M Heuillon C maire.

    Etaient présents : MM Thémelin, Martin, Chodorge A, Drouot, Chodorge G, Thirion, Chodorge P, Heuillon adjt, Heuillon maire

    Etaient absents : Davenne (à l'armée)

    Le président donne lecture de la lettre de M le préfet en date du 8 août 1914 relative à la rentrée des récoltes et l'alimentation de la population pendant la durée de la guerre.

    Le conseil, après délibération, décide :

    Les propriétaires de la commune de Brillon ont à peu près un personnel suffisant pour assurer la récolte des moissons, et il n'apparait pas nécessaire de faire une réglementation, les hommes présents aidant volontairement les récoltants; ainsi la récolte des blés sera complètement terminée pour le 15 août.

    Après avis de la commission des réquisitions, la liste suivante des animaux d'élite et dont il y a lieu d'assurer la conservation pour la reconstitution ultérieure des troupeaux a été dressées :

    Pelletier Gaston, noire et blanche, Thémelin-Heuillon, rouge blanche en tête, rouge mouchetée, etc..

    (55 propriétaires pour  71 animaux)

    Fait et délibéré en séance le jour, mois et an dits

    Suivent 8 signatures

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    N°26 : vote de crédits, achat de produits alimentaires

    Même séance.

    Le conseil municipal, estimant qu'il est de toute nécessité de constituer un stock de farine, de sel et autres denrées devant servir aux besoins des habitants pendant la durée de la guerre

    Vote un crédit de 1125 francs pour achat de 25 quintaux de farine

    Vote un crédit de 150 francs pour achat de 6 quintaux de sel

    Vote un crédit de 600 francs pour achat de 6 quintaux de sucre

    Décide que ces approvisionnements seront livrés au prix coûtant aux habitants au fur et à mesure des besoins.

    Fait et délibéré en séance le jour, mois et an dits

    Suivent 8 signatures  

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  • 1914 - 2014, 100 ans

    Brillon en 1914.

    La commune en 1914 compte 565 habitants et 174 électeurs. 200 maisons pour 181 ménages suivant le recensement de 1911.

    L'instituteur est Eugène Contant (depuis 1912) et l'institutrice est Marie Hornust (depuis 1906) assistée de Melle Faratte. Le curé est Emile Lejeune (depuis 1884), les gardes forestiers sont Bougeat et Jacquot, la sage femme est Ladie Gourel.

    21 sapeurs pompiers sont sous les ordres du lieutenant Paul Chodorge

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    Les professions rencontrées sont : aubergiste, boucher, boulanger(3),  bourrelier(2), bucheron, cantonnier, carrier(13), charpentier(3), charron(2), coquetier(5), cordonnier(2), couturière(5), cultivateur(80), débitante, distillateur, domestique(3), domestique agricole(2), épicière(6), ferblantier(2), forgeron(3), garçon boulanger, garde champêtre, garde forestier(2), gardienne de petit enfants, infirmière, instituteur(3), jardinier, journalier(9), lingère, maçon(7), maitre carrier, manœuvre(5), marchand de faïence(2), marchand de petit porcs, maréchal ferrant(4), menuisier, modiste, papetier, peintre(2), rentier(4), repasseuse, retraité(3), sage femme, scieur de long(3), tourneur, tourneur en bois, vannier ambulant(2) et voyageur de commerce . source: recensement de 1911.

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    Suite aux élections des 5 et 12 mai 1912, suivie de l'élection du maire et de l'adjoint le 19 mai 1912, la municipalité est ainsi composée : maire, Jules Camille Heuillon, adjoint, Arthur Heuillon, conseillers, Achille Thémelin, Paul Arthur Martin, Alcide Chodorge, Alix Drouot, Gaston Émile Chodorge, Arthur Thirion, Paul Adolphe Chodorge, Jules Henri Davenne. Tous sont cultivateurs à l'exception d'Achille Thémelin maréchal ferrant et Arthur Thirion maitre maçon.

    Ainsi est la vie du village en ce début d'août 1914.

  • Presbytère .... fin

    On ne connais pas la date exacte de l'établissement d'un presbytère à Brillon, on sait seulement que la cure fût érigée vers 1660. Les quelques renseignements écrits nous sont fournis par quatre plans. Un plan du 27 sept. 1836, dans lequel une adjudication est faite pour l'extraction de mine de fer dans le jardin.

     

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    Deux autres datés du 20 mars 1838 & 30 mars 1838 concernent d'importants travaux, dont la rectification de la remise permettant l'élargissement de la rue du Montiers (actuelle rue Monsieur). Le quatrième daté du 4 mars 1865 modifie l'agencement de quelques pièces.

     

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    Une plaque de plomb (200*120mm) rappelais que la première pierre a été posée par monsieur François Chatourelle curé de Brillon et monsieur Cordier maire - Morel entrepreneur le 4 août 1838.

     

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    Suite aux événements de juin 1940 dans le bois du chêne, et à Montplonne, des soldats allemands lancent des grenades incendiaire dans les maisons, ce qui provoque la destruction par le feu du presbytère. Jusqu'a sa reconstruction en 1952 il est provisoirement installé dans l'ancienne maison de M Ulysse Chodorge.

     

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    Cette bâtisse moderne accueillera successivement cinq prêtres avec logement et salle de catéchisme. Durant les travaux du complexe mairie-école, elle servira de mairie et abritera une classe. Ensuite le logement sera rénové et loué à un particulier, la salle de catéchisme servira de salle de réunion pour les associations. Janvier 2013 le bâtiment est démoli et fera place à une maison de la petite enfance de la Codécom.

    Visionnez l'album de la démolition.