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colliquet

  • Balade à travers le temps

    Les Origines2132163971.jpg

    Au XIème siècle notre village apparaît sous le nom de BRILLONI VILLA, puis BRILLONIVILLA. Dés 1225 dans le cartulaire de Jeand'heurs on voit apparaître le nom de BRILLON. Au XVIIIème siècle on trouve indifféremment BRILLON ou BRILLONA. Enfin un décret du 10 juin 1919 lui donna son nom actuel de BRILLON EN BARROIS.
    Dictionnaire topographique de la Meuse - Félix Liénard

    951469907.jpgL'étymologie du nom BRILLON va peut être nous renseigner sur l'origine du village. Pour cela il faut se reporter à la forme la plus ancienne, c'est à dire Brilloni Villa. Nous trouvons des définitions dans des dictionnaires différents. "Brilloni viendrait de Beryllus, surnom romain d'origine grecque auquel on aurait ajouté le suffixe Anem. Quand à Villa il peut désigner la ferme ou plutôt le domaine au sens large. (domaines jusqu'a 40 habitants) ". Brillon vient du nom d'homme latin BERYLLIUS, BERULLIUS, DE BERYLLUS surnom romain d'origine grecque.
    Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France - Dauzat & Rostaing

     

     

    984 - création du Comté de Bar 97939171.jpg

    La première mention de Brillon coïncide avec la création du Comté de Bar par Frédéric Ier en 984. Béatrice de France, soeur de Hugues Câpet, et son fils reçoivent de Gérard, évêque de Toul, 59 manses et plusieurs villages parmi lesquels : Montplonne, Brillon, Longeville, Resson, Bazincourt et d’autres. “Precariam quoque faciens de Barro monte accepit a duce Béatrice 59 mansos, videlicet, villam Vemplonam, Brillonivillam, Longamvillam, Reson, Nant cum molendino, Corcellas, item Corcellas, Basinicurtem”  widric, histoire de Saint Gérard.

    1208569101.jpgQuelques dates

    1159 - Donation faite par Ancel et Guy de BAR, de la vaine pâture de Genvar et autres terres de Brillon à l'abbaye de Trois Fontaines.
    1255 - Jean de BEAURAIN (BELRAIN), chevalier, donna sous l'agrément de Thiébaut II, Comte de Bar, à l'église de Jandeures, tous les droits qu'il avait ou devait avoir sur diverses familles, tant de Ville sur Saulx que de Trémont et de Brillon, les assujettissants au service de la dite église.

     

     

    Echange en 12791969841341.jpg

    En novembre 1279, Philippe, châtelain de Bar, fait savoir par ses lettres qu'il a échangé et quitté au treffons et à toujours à l'abbé et au couvent de Jandoires, tout ce qu'il avait ou pouvait avoir en Béatrix, fille Houdion de Ville sur Saulx, laquelle Béatrix est femme Mengier, ainsi que les enfants qui sont, seront et pourront issoir de la dite Béatrix, contre Hawiette, cum dit Bonsillon, qui maint à Brillon.

    Vente en 1339

    Jacques Ier d'Autrêche, châtelain de Bar, vendit le 21 mai 1339, mercredi, après la Pentecôte, avec Marie, sa femme, à Henri, Comte de Bar, et à ses hoirs, de leurs biens d'Andernay, Ville sur Saulx et Brillon, moyennant 665 livres 9 sols de bons tournois.
    Archives de M et M, B532 et B537.

     

    852041325.jpgle four banal en 1364

    La lecture des comptes de Symon Le Don nous apprend que le four de Brillon appartenait au chapitre Saint Maxe à Bar. Le four est banal, c’est à dire que tous les habitants du village devaient y aller cuire leur pain moyennant une certaine somme qui revenait au Chapitre.

     

    Impots en 1473

    Dans les comptes de Jean de la Lore, receveur d’Ancerville pour Mme la Duchesse de Lorraine, Yolande d’Anjou, comtesse de Vaudémont, dame de Joinville, d’Ancerville et de Brillon, il est question d’une rente appelée faux due par les habitants de Brillon.

     

    Les ducs de GUISE

    Les ducs de Guise possèdent la Baronnie d’Ancerville, dont dépend le village de Brillon, cette branche issue de René II, duc de Bar et de Lorraine et de Philippe de Gueldres sont très important dans le royaume de France. Les descendants les plus célèbres sont Marie Stuart, reine de France, puis reine d’Ecosse et Henri, dit “ le Balafré”, 3e duc de Guise, adversaire farouche d'Henri III, qui le fera assassiner en son château de Blois en 1588. 

    Donation en 1537

    10 août 1537 - Antoinette de Bourbon épouse de Claude de Lorraine, 1er duc de Guise, détenteur de la Baronnie d'Ancerville donne aux 262748125.jpghabitants de Brillon des bois.

     

    François de Lorraine, en 1550

    1913020404.jpgA la suite du partage préparé par Claude de Lorraine le 3 mars 1550, François de Lorraine, né au Chateau de Bar le 16 février 1520, entre en possession du duché de Guise et de ses dépendances,  baronnies de Joinville, Eclaron, Ancerville et Montiers-sur-Saulx. Brillon fait partie de la baronnie d’Ancerville.

     

    Quelques Seigneurs

    la famille Colliquet (Porte : d’azur au sautoir d’argent cantonné de quatre hures de sanglier d’or.)1332115012.jpg

    1993685096.jpgCharles-Henri de Colliquet, fils de pierre de Colliquet et de Françoise Boucher, né à Bar le 16 juin 1681, écuyer, seigneur de Tronville et Brillon, gentilhomme ordinaire de S. A., Épousa Madeleine de Rouyn, fille d’Alexandre de Rouyn, procureur général ès-juridiction de Bar, et de Gabrielle Beaudoux, veuve de François de Briel. Madeleine de Rouyn mourut le 28 juin 1766 ; Charles-Henri de Colliquet, le 30 mai 1711, âgé d’environ 30 ans et fut inhumé aux Clarisses.

     

    la famille Bournon (Porte : de Sinople à un livre d’argent fermé d’azur garni d’or.)1270157784.jpg

    5 octobre 1711 - "L'an mil sept cents onze, le cinquisme octobre est décédé de mort subite en cette paroisse Messire Christophe BOURNON, mary en secondes noce de Damoiselle Louise MOLEUVRE, âgé de soixante et dix ans. Son corps à esté inhumé dans l'église d'icelle paroisse devant l'autel de st Christophe avec les cérémonies en présence de François HARMENT et de Claude LEPRÊTRE qui ont signé avec moy P  RENAUD curé de Brillon"
    1712 - "damoiselle Louise MOLEUVRE, 63 ans veuve Christophe BOURNON inhumée dans le cimetière vers le milieu de l'église du coté du soleil couchant”

     

    Pour en savoir plus :

    Dictionnaire topographique du département de la Meuse, par Félix Liénard - 1872.
    La Maison souveraine et ducale de Bar, par Georges Poull - 1994.
    Les branches cadettes issues de la Maison de Lorraine, par Georges Poull.
    Le Comté de Bar des origines au traité de Bruges, par Marcel Grosdidier de Matons - 1922.
    La Chambre des Comptes du Duché de Bar, par Dumast - 1907.
    Le Barrois mouvant au XVIIé siècle, par Alphonse Schmitt - 1929.
    Nobiliaire de Bar en 1771, Mémoire de la société des lettres de Bar - 1900.
    De la Saulx à l’ornain, abbé André Gaillemin - 1956.
    En flanant de Brillonnivilla à Brillon-en-Barrois, par Francis Maizieres - 1976.