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hommes illustres

  • Anatole Louis Marie DAVENNE (1849-1897)

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    Vers 1866, Pierre Joseph DAVENNE et François FOURMAUX s’installent comme fermier à la ferme Saint-Michel de Brillon, propriété de M. Léonor Heuillon. Leurs femmes Elisa et Justine MARICHEZ son sœur. Le couple DAVENNE à deux garçons et deux filles, le couple FOURMAUX à trois filles. Ils sont tous originaire de Flers-en-Escrebieux, petite bourgade du Nord de 1149 habitants. En 1874, Anatole Louis Marie DAVENNE fils de Pierre et Justine se marie avec Céleste MATTRAT et s’installe au village. C’est de lui que je vais vous parler. Il est né le 8 avril 1849 à Flers-en-Escrebieux.

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    En 1869 dans son ouvrage « Agriculture du département de la Meuse », A. Prudhomme parle de lui en ces termes : L’engrais humain a commencé à être utilisé en 1869, époque à laquelle Anatole Davenne, de Brillon, en fit un emploi sans interruption jusqu’à ce jour. Au début, M. Davenne recevait à titre de rémunération 5 francs par mètre cube de vidange extrait ; aujourd’hui, loin de recevoir de l’argent, il se voit coter ses matières 1fr. 25 le mètre cube pris à Bar-le-Duc. Lorsque M Davenne commença à utiliser les produits de la digestion, les cultivateurs de Brillon se détournaient des champs fertilisés par les vidanges ; à l’heure actuelle c’est à celui qui pourra s’en procurer la plus grande quantité. Les matières fécales employées par M. Davenne sont ramenées à l’aide de tonneaux montés sur un brancard supporté par quatre roues ; arrivées sur les champs à fertiliser, elles sont déversées dans des baquets et projetées à la surface  du sol à l’aide d’une écope spéciale, à la dose de un mètre cube pour six ares sur les prés, les prairies artificielles, les blés, les avoines ; sur les terres nues, la dose est triplée et même quadruplée. M. Davenne évalue le rendement obtenu au double de celui qu’il obtient des terrains fumés au fumier de ferme. M. Prudhomme fit une conférence dans la salle de la mairie le 29 novembre 1891.

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  • Léonor HEUILLON 1827 - 1904

    je vous propose de découvrir aujourd'hui une personne influante dans la commune au 19e siècle, ce qu'on appelait à l'époque un notable.

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    Léonor HEUILLON, est né à Brillon le 15 juin 1827. Ses parents sont Jacques Michel HEUILLON , aubergiste, puis marchand et Suzanne MARGUET. Il aura un frère Adolphe Alcide né en 1833.
    Léonor sera marchand de chevaux et cultivateur. Il épouse le 2 janvier 1853 à Brillon, Sophie Clémence THEMELIN, fille de Claude Victor et de Marie Anne HEUILLON. Ils habitent le numéro 61 rue de Bar. De cet union, naîtront trois enfants, Raymond Alcide en 1854 qui décédera en 1859, Marie Célénie Julia en 1858 qui décèdera en 1859, enfin Charles né en 1862, qui épousera à une date inconnue, Maria Isabelle MARGUET, institutrice, mais ce couple sera sans postérité. Charles décède en 1933.
    Avant de parler de Léonor, parlons un peu de son père. Michel HEUILLON vend diverses terres en 1858, en 1860 il achète 77 hectares à la Benoyére, qu’il continue de défricher pour construire la ferme avant mai 1861. Ferme qui portera son prénom. A sa mort en 1884, il laisse un patrimoine estimé à 226 850 francs. Patrimoine qui sera partagé entre Léonor et  sa nièce Marie Louise HEUILLON, épouse du docteur PISSOT de Robert-espagne.
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    Après consultation des factures (63 pièces), on peut avoir une idée du train de vie de la famille. En 1888, achats d’ameublement pour la somme de 2291 francs, en 1884, achats de couvert en argent massif gravure HT pour 511 francs, en 1874, le patrimoine mobilier est assuré pour 76 500 francs. En 1880, il emploie 11 ouvriers pour cultiver environ 88 hectares, dont la ferme St-Michel.
    Après consultation des courriers (103 pièces), on voit que Léonor échange de nombreux courriers avec les notables et les hommes politiques du sud meusien, G de Beurges, Godinot, Ferrette, Develle, Varin Bernier, Claudel et Grillot. Le courrier est également constitué de lettres de personnes dont il est le bienfaiteur, arrangements de situations, prêt d’argent.
    Dans son journal des domestiques et personnes de journée commancé le 11 novembre 1876, 21 personnes se succèdent jusqu’en 1890. À la ferme St-Michel existe une bergerie. En 1883, le troupeau s’éléve à 379 moutons, en 1884, le cheptel monte à 509.
    Léonor s’adonne à la chasse, il est membre de plusieurs sociétés et organise des chasses à courres. Il est membre de la société de tir de Bar le Duc en 1882.
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    Léonor intègre la vie municipale en 1874. Il sera conseillé municipal de 1874 à 1878, puis de 1884 à 1888 et de 1892 à 1900. Il sera maire de 1878 à 1884. Il présente sa démission en 1884 à cause d’un différent avec le curé de paroisse, celui-ci à tenu des propos en chaire contre le gouvernement et la municipalité, mais l’évéché ne veux pas déplacer le curé.
    Chevalier du mérite agricole en 1902, membre correspondant de l’office de renseignements agricoles et de la société d’agriculture de Bar le Duc, Léonor décède le 13 juillet 1904 à Brillon âgé de 77 ans.
    Son fils Charles n’exercera que le métier de rentier et dilapidera la fortune amassée par son père et son grand-père.
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  • Balade en compagnie de François Simon CORDIER

    CordierFS.jpgSES DÉBUTS : né à Brillon le 28 janvier 1797, il fit d'abord de fortes études littéraires à Troyes et suivi parallèlement des cours de médecine et de chirurgie. En 1814 âgé à peine de 17ans, il devint aide chirurgien aux incurables à Paris où il obtint la croix du Lis pour son dévouement. Après un court passage au Val de Grâce et deux années d'études de langues anciennes, il obtint le grade bachelier es-lettres le 11 février 1818. Le 9 mars 1819, il fut reçu docteur en médecine.

    CORDI1870P.jpgLA MYCOLOGIE : il suivit alors les cours du Jardin des Plantes et se lia d'amitié avec les plus grands scientifiques de son temps. Il choisi les sciences naturelles et particulièrement la mycologie; après la rédaction d'un mémoire et de plusieurs articles, il publia en 1826 un ouvrage de longue haleine : Description des champignons comestibles et vénéneux, avec onze planches en couleurs.

    SON DÉVOUEMENT : en 1827, il entre dans l'enseignement et donne des cours d'histoire naturelle et médicale. En 1830, il se fit praticien. L'épidémie de choléra qui sévit sur Paris en 1832 révéla en Mr CORDIER le double caractère de l'homme dévoué à la science et à l'humanité; ce qui lui valut une médaille d'honneur. Pendant les tristes journées de juin 1848, il risqua plusieurs fois sa vie pour aller relever les blessés sur les barricades. Le docteur CORDIER trouva en 1849 une nouvelle occasion de manifester son zèle pour l'humanité lorsque le choléra vint de nouveau éprouver Paris; il déploya alors un zèle, une activité sans bornes et un courage qu'admiraient les plus intrépides. Son courage et son dévouement lui méritèrent une médaille d'honneur et le gouvernement vint y ajouter la croix de la légion d'honneur.

    CORDI1836T.jpgLE PATOIS : il publia en 1833 un dictionnaire des mots patois en usage dans le département de la Meuse et en 1843 une dissertation sur la langue française, les patois et plus particulièrement le patois de la Meuse. Il compléta son érudition en publiant en 1870 ses coumédies an patois meusien. Le Bie, l'échainge, la dispute. En 1859 il fut élu membre de la société botanique de France; il s'y distingua pendant douze années et fut appelé à la présider en 1872. Il fut membre de la société des lettres de Bar-le-Duc en 1873, comme membre correspondant.

    SA MORT : médecin distingué, naturaliste éminent, ou chercher un plus beau titre de gloire; la mort seule a pu interrompre ses travaux. Il s'éteignit à Alger le 13 juin 1874 chez son frère.

    pour en savoir plus :  Ouvrages de François Simon CORDIER
    conservés à la Médiathéque Jean-JEUKENS
    de Bar-le-Duc.
    1 - le bie , coumédies a in acte et an patois meusien , pa in paysan de la saulx. (Brochure in 8éme / St-Menehould - typographie de poignée DARNAUD /  cote 42082)
    2 - coumédies en patois meusien , le bie , l'échainge , la dispute (in 8éme / Bar-le-Duc COLLOT / cote 13294 et 45829)
    3 - les champignons  , 60 planches en couleurs .(relié , 29 cm / Paris - J ROTHSCHILD - 1876 / cote 15765)
    4 - coumédies an patois meusien , le bie , l'échainge , la dispute (in 8éme / Bar-le-Duc - CONTANT-LAGUERRE - 1870 / cote 50239)
    5 - dissertation sur la langue française , les patois et plus particulièrement les patois de la Meuse (brochure in 8éme / Bar-le-Duc - imprimerie LAGUERRE - 1843 / cote 12272 et 42069)
    6 - excursion en Suisse (brochure in 8éme / St-Menehould - poignée DARNAUD - 1846 / cote U 1/5)
    7- guide de l'amateur de champignons (in 18éme , planche en couleurs / Paris - galerie BOSSANGE pére - 1826 / cote 9447 et 1592)
    8 - histoire et description des champignons alimentaire et vénéneux qui existent sur le sol de France (Paris - librairie des sciences médicales - 1836 / cote 8155)
    9 - vocabulaire des mots patois en usage dans le département de la Meuse (in 8éme - rel. Ch./  Paris - DUVERGER -1833 / cote 44483 et 20285)
    10 - notice sur François Simon CORDIER (MG SICARD / société botanique de France, scéance du 27/11/1874 / cote 31073 et I 4/109)
    11 - coumédies an patois meusien , le bie , l'échainge , la dispute , avec une note sur les comédies par A COLLIGNON (in 8éme , relié / Bar-le-Duc - CONTANT-LAGUERRE - 1870 / cote 31174)