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  • 1948 - 27 juin - 2008 : 60 ans

    Voilà soixante ans, jour pour jour, que dans un petit village du sud meusien, un immense élan de générosité populaire naquit. Plusieurs mois auparavant, à Brillon en Barrois, le mot “bénévole” prend ses lettres de noblesses. Encore plus fort me direz vous, puisque ce n’est pas un village, mais dix villages qui vont confectionner pas moins de onze chars, pour mettre sur pied cette 1ére fête des cerises, initiatrice de bien d’autres.
     Après des mois de sciage, de découpage, de clouage, de collage, de couture, où les hommes sont devenus artistes, décorateurs et les femmes couturières, décoratrices, les chars et les costumes sont prêts. Le jour J arrive et l’une des plus belle fête de l’est de la France, avec bien entendu la fête des jonquilles de Gérardmer débute. La fête commence le matin par une cérémonie au monument aux Morts, puis par une messe en plein air dite par l’abbé Hannequin.
    A 14 heures commence le défilé des chars. L'ambiance est joyeuse. Dans la tribune officielle se trouvent les person­nalités civiles et religieuses de Brillon et des villages voisins. Et voici les deux motocyclistes qui précèdent la cavalcade sous les applaudissements. L'excellente fanfare de Cousances, « L'Etoile », défile impeccablement. Ces musiciens ont vraiment , fière et martiale allure. 
    Arrivent ensuite les chars. Voici le premier des trois de Brillon, le char des cerises : de charmantes  jeunes filles cueillent avec grâce de vraies cerises sur une vraie branche de cerisier pour les distribuer à la foule, en chantant le temps des cerises. Voici le char du kirsch de Brillon avec l'alambic et la grande bouteille de laquelle émerge une tête de diable. Cousancelles présente un très joli char : le blé et son travail, depuis les semailles (on lance des confettis) jusqu'au moulin qui tourne à toute allure pendant que le meunier dort debout endormi par la fameuse berceuse que lui chantent de gracieuses demoiselles. Saudrupt est le pays des fins pêcheurs et c'est pour cela que ce village nous présente le char de la pêche. Ça mord sans arrêt dans l'eau limpide qui fait tourner un petit moulin. Le char de l'Harmonie de Cousances prend place devant la tribune.
    Ce sont ensuite les gymnastes de Lisle-en-Rigault qui, sur leur char, présentent une pyramide impec­cable et entonnent le chant de la F.S.F. L'excellente et dynamique équipe de foot-ball de Ville-sur-Saulx se présente sur son char. Haironville met en vedette un autre plaisir de chez nous : la danse. Une bonne vieille danse plus correcte que les swings ou les sambas d'aujourd'hui est interprétée par six jeunes garçons et filles au son d'un orchestre de musique champêtre. Montplonne et Bazincourt sont plus calmes, les jeunes jouent aux cartes tout en mangeant des gaufres pendant que le grand-père fume sa pipe  au coin du feu en compagnie de grand-mère qui tricote pour son petit-fils.
    Les manilleurs de Brillon, des vrais qui font leur partie tous les dimanches, sont également du défilé avec leur char. Combles-en-Barrois met le comble à l'enthousiasme de la foule en présentant sur son char la nouvelle chanson du régiment des mandolines et l’excellente fanfare de la musique des Bleus de Bar qui les accompagne est, elle aussi fortement applaudie. Après ce splendide défilé, un vin d'honneur est offert par la municipalité.  Le public (environ 1.500personnes) se disperse ensuite sur la place ; les uns près des stands, jeux de massacre, jeux de fléchettes, loterie, etc..., ! les autres admirent les prouesses gymniques des Bleus de Bar aux barres parallèles et à la barre fixe, et la plupart assistent au départ de la course cycliste.
    Mais la pluie survient. La foule se met à l'abri attendant que cette inopportune visiteuse disparaisse. Il n'en est rien. Beaucoup de personnes prennent le chemin du retour en soirée, la salle de la mairie est trop petite pour enfermer toutes les personnes qui veulent assister à la séance théâtrale donnée par un groupe de jeunes filles de Verdun les intermèdes sont donnés par un groupe de Jacistes. Vers une heure un feu d'artifice émerveillent des spectateurs encore nombreux.

    n'oubliez pas de visionner l'album.

  • la F'NAU ou FENAISON

    Enclumette.jpgL’on se rendait de bon matin, à partir de fin juin pour la f’nau (fenaison). Chaque fauchaoue (faucheur) avait soin d’emporter marteau et enclumette pour rebattre le tranchant de la faux. Bia.jpgPour conserver le fil, il utilisait la ragueuïezotte ou réfilotte (pierre à aiguiser effilée aux deux extrémités) qui trempait dans l’eau du bia ou coueuïe (vase en tôle). A l’origine, c’était une corne de bovin fixée dans le dos à la ceinture du pantalon. Sous les coups précis et réguliers des faucheurs, l’herbe tombait formant un andain. Après quelques jours de séchage, ayant été plusieurs fois retourné avec une fungne (fourche), puis mis en tas, venait le chargement des charrettes. Il appartenait aux femmes et enfants de racler le foin avec le diable (grand râteau), il n’était pas pensable que du foin traînât dans le pré. On transportait le foin à l’aide d’une guimbarde, sorte de charrette à deux roues comportant des échélottes (sorte d’échelle placée à l’avant et à l’arrière). Les cotés étaient habituellement pleins et moins longs que la charrette. La voiture chargée, le ploïon (longue perche de bois) maintenait l’ensemble par le dessus, dans le sens de la longueur. Arrivé au village, il fallait lancer le foin par la gerbeïre (trappe d’accés) dans le sinau (grenier à foin).
    pour en savoir plus :
    les gestes retrouvés, Daniel Bontemps, 1995.
    la Tankiote, Georges L'hôte, 1984.
    1935MartinLucien.jpg

  • Balade en compagnie de François Simon CORDIER

    CordierFS.jpgSES DÉBUTS : né à Brillon le 28 janvier 1797, il fit d'abord de fortes études littéraires à Troyes et suivi parallèlement des cours de médecine et de chirurgie. En 1814 âgé à peine de 17ans, il devint aide chirurgien aux incurables à Paris où il obtint la croix du Lis pour son dévouement. Après un court passage au Val de Grâce et deux années d'études de langues anciennes, il obtint le grade bachelier es-lettres le 11 février 1818. Le 9 mars 1819, il fut reçu docteur en médecine.

    CORDI1870P.jpgLA MYCOLOGIE : il suivit alors les cours du Jardin des Plantes et se lia d'amitié avec les plus grands scientifiques de son temps. Il choisi les sciences naturelles et particulièrement la mycologie; après la rédaction d'un mémoire et de plusieurs articles, il publia en 1826 un ouvrage de longue haleine : Description des champignons comestibles et vénéneux, avec onze planches en couleurs.

    SON DÉVOUEMENT : en 1827, il entre dans l'enseignement et donne des cours d'histoire naturelle et médicale. En 1830, il se fit praticien. L'épidémie de choléra qui sévit sur Paris en 1832 révéla en Mr CORDIER le double caractère de l'homme dévoué à la science et à l'humanité; ce qui lui valut une médaille d'honneur. Pendant les tristes journées de juin 1848, il risqua plusieurs fois sa vie pour aller relever les blessés sur les barricades. Le docteur CORDIER trouva en 1849 une nouvelle occasion de manifester son zèle pour l'humanité lorsque le choléra vint de nouveau éprouver Paris; il déploya alors un zèle, une activité sans bornes et un courage qu'admiraient les plus intrépides. Son courage et son dévouement lui méritèrent une médaille d'honneur et le gouvernement vint y ajouter la croix de la légion d'honneur.

    CORDI1836T.jpgLE PATOIS : il publia en 1833 un dictionnaire des mots patois en usage dans le département de la Meuse et en 1843 une dissertation sur la langue française, les patois et plus particulièrement le patois de la Meuse. Il compléta son érudition en publiant en 1870 ses coumédies an patois meusien. Le Bie, l'échainge, la dispute. En 1859 il fut élu membre de la société botanique de France; il s'y distingua pendant douze années et fut appelé à la présider en 1872. Il fut membre de la société des lettres de Bar-le-Duc en 1873, comme membre correspondant.

    SA MORT : médecin distingué, naturaliste éminent, ou chercher un plus beau titre de gloire; la mort seule a pu interrompre ses travaux. Il s'éteignit à Alger le 13 juin 1874 chez son frère.

    pour en savoir plus :  Ouvrages de François Simon CORDIER
    conservés à la Médiathéque Jean-JEUKENS
    de Bar-le-Duc.
    1 - le bie , coumédies a in acte et an patois meusien , pa in paysan de la saulx. (Brochure in 8éme / St-Menehould - typographie de poignée DARNAUD /  cote 42082)
    2 - coumédies en patois meusien , le bie , l'échainge , la dispute (in 8éme / Bar-le-Duc COLLOT / cote 13294 et 45829)
    3 - les champignons  , 60 planches en couleurs .(relié , 29 cm / Paris - J ROTHSCHILD - 1876 / cote 15765)
    4 - coumédies an patois meusien , le bie , l'échainge , la dispute (in 8éme / Bar-le-Duc - CONTANT-LAGUERRE - 1870 / cote 50239)
    5 - dissertation sur la langue française , les patois et plus particulièrement les patois de la Meuse (brochure in 8éme / Bar-le-Duc - imprimerie LAGUERRE - 1843 / cote 12272 et 42069)
    6 - excursion en Suisse (brochure in 8éme / St-Menehould - poignée DARNAUD - 1846 / cote U 1/5)
    7- guide de l'amateur de champignons (in 18éme , planche en couleurs / Paris - galerie BOSSANGE pére - 1826 / cote 9447 et 1592)
    8 - histoire et description des champignons alimentaire et vénéneux qui existent sur le sol de France (Paris - librairie des sciences médicales - 1836 / cote 8155)
    9 - vocabulaire des mots patois en usage dans le département de la Meuse (in 8éme - rel. Ch./  Paris - DUVERGER -1833 / cote 44483 et 20285)
    10 - notice sur François Simon CORDIER (MG SICARD / société botanique de France, scéance du 27/11/1874 / cote 31073 et I 4/109)
    11 - coumédies an patois meusien , le bie , l'échainge , la dispute , avec une note sur les comédies par A COLLIGNON (in 8éme , relié / Bar-le-Duc - CONTANT-LAGUERRE - 1870 / cote 31174)

  • COLLIMAGE

    Je vous propose en téléchargement gratuit ce collimage sur Brillon. Plus connu dans sa traduction anglaise “scrapbooking” (de l'anglais : scrap : morceau, bout, reste et book : livre), c’est une forme de loisir créatif actuellement à la mode, consistant à introduire des photographies dans un décor en rapport avec le thème abordé, dans le but de les mettre en valeur par une présentation plus esthétique qu'un simple album photo.
    à télécharger dans le dossier "Téléchargement".

  • PATOIS - L'évangile des ivrognes

    Chanson un peu farfelue, chantée autrefois à Brillon, sur l'air de la Préface recueillie par Mme Renée MAIZIERES de Brillon et corrigée par l’auteur.

    Dominus vobiscum, et cum spiritu tuo.

    Initium sancti evangelii secundum prud'homme.

    J'â été à la foiere au tros marchis, j'â écheté in vie ch'faux qui n'pelo marchi

    j'l'y ä caoupé los quate pattes, y sauteuïe a l' air

    j'ä été à la chairrue da in champ qui n'avöt ni tére, ni pîres

    j'â n'a fa tros journeaux avant que déjeuner

    j'â r'venu, j'â min me ch'faux su m'cô et ma chairrue su m'cul

    ma femme m'ai dit t'is don sot, j'â cru qué m'disait d'motte daoue sée da l'pot

    j'â n'a min in grain d'trop, elle m'ai foutu in té côp d'pun su l'peuïchot

    qu'j'â n'a dégobillie su note chinot.

    Peuïe lée a d'mandé si je c'nussons :

    Los Ouaiselots d'Yancerville

    Los Acalés d'Aunoïe

    Los Cacâs d'Bondonviller

    Los Liévres de Bazincou

    Los Pummes moutaïes de Brion

    Los Cousaoue de Cousances

    Los Gomais d'Haironville

    Los Juvgnats de Jvignai

    Los Coucou de L'vincoue

    Los Rigolins de Lisle

    Los Polonais d'Montplonne

    Los Reussiens d'Reu

    Los Couméres d'Saudrupt

    Los Pîrots d'Savoneilre

    Los Calvins d'Soumeloune

    Los Ducs de Stainville

    Et los Crapauds d'Ville-su-Saulx

    je croïe que j'n'en é-me obliu.

    la traduction.

  • Balade à travers le temps

    Les Origines2132163971.jpg

    Au XIème siècle notre village apparaît sous le nom de BRILLONI VILLA, puis BRILLONIVILLA. Dés 1225 dans le cartulaire de Jeand'heurs on voit apparaître le nom de BRILLON. Au XVIIIème siècle on trouve indifféremment BRILLON ou BRILLONA. Enfin un décret du 10 juin 1919 lui donna son nom actuel de BRILLON EN BARROIS.
    Dictionnaire topographique de la Meuse - Félix Liénard

    951469907.jpgL'étymologie du nom BRILLON va peut être nous renseigner sur l'origine du village. Pour cela il faut se reporter à la forme la plus ancienne, c'est à dire Brilloni Villa. Nous trouvons des définitions dans des dictionnaires différents. "Brilloni viendrait de Beryllus, surnom romain d'origine grecque auquel on aurait ajouté le suffixe Anem. Quand à Villa il peut désigner la ferme ou plutôt le domaine au sens large. (domaines jusqu'a 40 habitants) ". Brillon vient du nom d'homme latin BERYLLIUS, BERULLIUS, DE BERYLLUS surnom romain d'origine grecque.
    Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France - Dauzat & Rostaing

     

     

    984 - création du Comté de Bar 97939171.jpg

    La première mention de Brillon coïncide avec la création du Comté de Bar par Frédéric Ier en 984. Béatrice de France, soeur de Hugues Câpet, et son fils reçoivent de Gérard, évêque de Toul, 59 manses et plusieurs villages parmi lesquels : Montplonne, Brillon, Longeville, Resson, Bazincourt et d’autres. “Precariam quoque faciens de Barro monte accepit a duce Béatrice 59 mansos, videlicet, villam Vemplonam, Brillonivillam, Longamvillam, Reson, Nant cum molendino, Corcellas, item Corcellas, Basinicurtem”  widric, histoire de Saint Gérard.

    1208569101.jpgQuelques dates

    1159 - Donation faite par Ancel et Guy de BAR, de la vaine pâture de Genvar et autres terres de Brillon à l'abbaye de Trois Fontaines.
    1255 - Jean de BEAURAIN (BELRAIN), chevalier, donna sous l'agrément de Thiébaut II, Comte de Bar, à l'église de Jandeures, tous les droits qu'il avait ou devait avoir sur diverses familles, tant de Ville sur Saulx que de Trémont et de Brillon, les assujettissants au service de la dite église.

     

     

    Echange en 12791969841341.jpg

    En novembre 1279, Philippe, châtelain de Bar, fait savoir par ses lettres qu'il a échangé et quitté au treffons et à toujours à l'abbé et au couvent de Jandoires, tout ce qu'il avait ou pouvait avoir en Béatrix, fille Houdion de Ville sur Saulx, laquelle Béatrix est femme Mengier, ainsi que les enfants qui sont, seront et pourront issoir de la dite Béatrix, contre Hawiette, cum dit Bonsillon, qui maint à Brillon.

    Vente en 1339

    Jacques Ier d'Autrêche, châtelain de Bar, vendit le 21 mai 1339, mercredi, après la Pentecôte, avec Marie, sa femme, à Henri, Comte de Bar, et à ses hoirs, de leurs biens d'Andernay, Ville sur Saulx et Brillon, moyennant 665 livres 9 sols de bons tournois.
    Archives de M et M, B532 et B537.

     

    852041325.jpgle four banal en 1364

    La lecture des comptes de Symon Le Don nous apprend que le four de Brillon appartenait au chapitre Saint Maxe à Bar. Le four est banal, c’est à dire que tous les habitants du village devaient y aller cuire leur pain moyennant une certaine somme qui revenait au Chapitre.

     

    Impots en 1473

    Dans les comptes de Jean de la Lore, receveur d’Ancerville pour Mme la Duchesse de Lorraine, Yolande d’Anjou, comtesse de Vaudémont, dame de Joinville, d’Ancerville et de Brillon, il est question d’une rente appelée faux due par les habitants de Brillon.

     

    Les ducs de GUISE

    Les ducs de Guise possèdent la Baronnie d’Ancerville, dont dépend le village de Brillon, cette branche issue de René II, duc de Bar et de Lorraine et de Philippe de Gueldres sont très important dans le royaume de France. Les descendants les plus célèbres sont Marie Stuart, reine de France, puis reine d’Ecosse et Henri, dit “ le Balafré”, 3e duc de Guise, adversaire farouche d'Henri III, qui le fera assassiner en son château de Blois en 1588. 

    Donation en 1537

    10 août 1537 - Antoinette de Bourbon épouse de Claude de Lorraine, 1er duc de Guise, détenteur de la Baronnie d'Ancerville donne aux 262748125.jpghabitants de Brillon des bois.

     

    François de Lorraine, en 1550

    1913020404.jpgA la suite du partage préparé par Claude de Lorraine le 3 mars 1550, François de Lorraine, né au Chateau de Bar le 16 février 1520, entre en possession du duché de Guise et de ses dépendances,  baronnies de Joinville, Eclaron, Ancerville et Montiers-sur-Saulx. Brillon fait partie de la baronnie d’Ancerville.

     

    Quelques Seigneurs

    la famille Colliquet (Porte : d’azur au sautoir d’argent cantonné de quatre hures de sanglier d’or.)1332115012.jpg

    1993685096.jpgCharles-Henri de Colliquet, fils de pierre de Colliquet et de Françoise Boucher, né à Bar le 16 juin 1681, écuyer, seigneur de Tronville et Brillon, gentilhomme ordinaire de S. A., Épousa Madeleine de Rouyn, fille d’Alexandre de Rouyn, procureur général ès-juridiction de Bar, et de Gabrielle Beaudoux, veuve de François de Briel. Madeleine de Rouyn mourut le 28 juin 1766 ; Charles-Henri de Colliquet, le 30 mai 1711, âgé d’environ 30 ans et fut inhumé aux Clarisses.

     

    la famille Bournon (Porte : de Sinople à un livre d’argent fermé d’azur garni d’or.)1270157784.jpg

    5 octobre 1711 - "L'an mil sept cents onze, le cinquisme octobre est décédé de mort subite en cette paroisse Messire Christophe BOURNON, mary en secondes noce de Damoiselle Louise MOLEUVRE, âgé de soixante et dix ans. Son corps à esté inhumé dans l'église d'icelle paroisse devant l'autel de st Christophe avec les cérémonies en présence de François HARMENT et de Claude LEPRÊTRE qui ont signé avec moy P  RENAUD curé de Brillon"
    1712 - "damoiselle Louise MOLEUVRE, 63 ans veuve Christophe BOURNON inhumée dans le cimetière vers le milieu de l'église du coté du soleil couchant”

     

    Pour en savoir plus :

    Dictionnaire topographique du département de la Meuse, par Félix Liénard - 1872.
    La Maison souveraine et ducale de Bar, par Georges Poull - 1994.
    Les branches cadettes issues de la Maison de Lorraine, par Georges Poull.
    Le Comté de Bar des origines au traité de Bruges, par Marcel Grosdidier de Matons - 1922.
    La Chambre des Comptes du Duché de Bar, par Dumast - 1907.
    Le Barrois mouvant au XVIIé siècle, par Alphonse Schmitt - 1929.
    Nobiliaire de Bar en 1771, Mémoire de la société des lettres de Bar - 1900.
    De la Saulx à l’ornain, abbé André Gaillemin - 1956.
    En flanant de Brillonnivilla à Brillon-en-Barrois, par Francis Maizieres - 1976.