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14-18... TEMOIGNAGE

Propos recueilli en 1998.

Paulin THEMELIN , 7 ans en 1916 .

L ' école : Notre instituteur , Mr CONTANT étant mobilisé , nous avons été gardés par Melle GOEURIOT , qui n' était pas encore titularisée .

 

Les militaires : Vers 1916 , la bataille de Verdun faisant rage , les premiers camions ( Renault et Berliet ) entrent dans la guerre . Un parc de réparations pour les camions venant de la voie sacrée fut installé sur le Grand Pâquis . Le terrain était auparavant loué par la commune à Mr DOMMANGE qui le cultivait en seigle . Une route et des artères partant de celle-ci furent empierrées par des prisonniers Allemands , qui tiraient la pierre dans les carrières . Des baraquements pour les militaires et les prisonniers furent construit en planches , avec des toits de papier goudronnés . Il y avait également une cuisine roulante . Le Pâquis en haut du village était réservé à la cavalerie . Des abris ( un toit et un fond ) entourait le Pâquis , les chevaux y étaient abrités , mais cela ne les a pas empêchés de manger les feuilles des arbres , que l' on dût replanter en 1920 . Il y avait également un grand baraquement devant chez CORDIER jusqu' a l' actuelle Cerisaie où l' on donnait le théâtre aux armées . Un autre baraquement existait aussi au chemin de Jandeures sur le coté droit du chemin . Les baraquements furent vendus après la guerre , mon père en acheta un pour la somme de 275F afin de récupérer planches et madriers. Derrière le village , au Clos Mourot , les Américains avaient aménagé un camp , je me souviens d' un grand réservoir d' eau en toile suspendu . Il y avait des robinets tout autour . De l' autre coté du chemin , les Américains se lavaient dans d' anciennes roises , sorte de grandes poches d' eau où l' on y mettait à rouir le chanvre Au Pré Monsieur et Devant Chaudefosse était le camp d' entraînement des jeunes appelés. Les militaires avait creusé une tranchée le long du bois . Lors d' un exercice de tir à la grenade , un sergent et son commandant voulant relever les résultats , l' un d' eux mis le pied sur une grenade qui n' avait pas éclatée , ils furent tués sur le coup . On les enterra provisoirement dans la chapelle du cimetière .

 

Les réfugiés : Ils étaient nombreux , je me souviens qu' une famille DAY habitait la ferme St-Michel .

 

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La visite présidentielle : Nous étions montés dans le grenier de Mr René CHENUT avec des copains , pour profiter d' une vue imprenable sur la cérémonie . Mais sans le savoir poules et coqs en avaient profité pour nous suivre . Voila pas qu' un coq prend son envol du haut de la lucarne et s' en va se percher sur le casque coiffant la tête d' un poilu

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